Quand on se lance dans la restauration d’un véhicule, il faut toujours commencer par évaluer son état général.

Cette 2CV, bien que laissée à l’arrêt pendant deux décennies, n’est pas en trop mauvais état. Cependant, elle ne démarre plus, et plusieurs éléments nécessitent un sérieux entretien :

L’une des grandes améliorations que je souhaite apporter à cette 2CV est de passer d’un allumage mécanique à un allumage électronique. Pourquoi ? Parce que l’allumage mécanique, bien qu’efficace sur ces vieux véhicules, a un point faible : le rupteur.

C’est une pièce essentielle dans le système d’allumage. Il agit comme un interrupteur, synchronisé avec l’arbre à cames, pour contrôler le courant envoyé aux bougies. Malheureusement, la vis platinée qu’il contient s’use rapidement à cause de l’intensité élevée qui la traverse, ce qui peut causer des pannes fréquentes.

Dans mon projet, je remplace le rupteur par un transistor contrôlé par un microcontrôleur. Ce dernier, couplé à un capteur de rotation du moteur, ajuste précisément la fréquence des étincelles. L’avantage ? Un système plus fiable, sans usure prématurée, et une meilleure performance du moteur.

L’idée ne s’arrête pas à un simple redémarrage du moteur. Voici ce que j’ai prévu pour les prochaines étapes :

Cette première phase du projet est un mélange de défis techniques, d’organisation et de passion. Si vous êtes dans le même cas ou que vous envisagez de redonner vie à un véhicule ancien, gardez en tête que la patience et la méthode sont vos meilleures alliées.

Les prochains épisodes seront plus structurés pour partager des astuces précises, comme le nettoyage des pièces et l'installation de l'allumage électronique. N’hésitez pas à me donner vos idées ou conseils en commentaire, et abonnez-vous pour suivre cette aventure !